e
solstice, car
il y a sans
nul doute
quelque chose
de païen dans
ces chansons,
une statue de
druidesse, une
sorcière
blanche sauvée
des flammes,
hantent ces 10
titres habités
d’animaux
sauvages et de
sombres
forêts. On y
entre par
d’étranges
synthés,
angoissants et
mystiques, «
La revanche de
la louve », un
récit
transcendant
de la nature
humaine,
cacophonie
absurde face à
la vérité
animale.
Et
nous
voilà
embarqués dans
ces
« Rêves
clandestins »
distordus de
claviers, de
mélodies
graves, de
mystères à
décrypter.
éanmoins,
tout
n’est pas
sombre sur ce
premier album,
à la pochette
signée de
l'artiste Yann
Orhan
(Thiéfaine,
Lou Doillon,
Arthur H…),
d'après une
photo de
Richard
Schroeder. Hum
Hum apprivoise
aussi une nuit
scintillante
qui sait se
parer de
tendresse,
lumineuse et
dansante, avec
des feux de
joie, des
balades de
gens heureux
et des amours
sincères.
Et
le
sublime cheval
de Camargue du
clip
« Monkey
Song »
nous rappelle
que même dans
la légèreté de
la pop,
l’élégance est
un pas de deux
entre nous et
la liberté des
autres. Aux
manettes, Frédéric
Lo, le
complice des
artistes new
wave, l’a bien
compris : Hum
Hum, le disque
premier du
solstice
d'été.
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